C’est du côté nord que nous vient la menace
C’est Éole qui gonfle ses joues avec de sombres couleurs
Dans la ramure des peupliers vert pâle tenace
Dont les feuilles balancées aux étranges lueurs.
Le ciel s’est assombrit son visage se raidit
Les oiseaux ne chantent plus un milan plane encore
L’orage se rapproche il menace tel un centaure
Les éclairs déchirent le ciel et éclairent la prairie.